الأحد، 17 ديسمبر 2017

الجامعات : مسلك للنجاح.. .ام قطار سريع الى احظان البطالة ...



-لا يمكن لاحذنا ان ينكر بان الجامعة المغربية أصبحت في خبر كان , ﻓﻄﻠﺒﻚ ﻟﻠﻌﻠﻢ ﻓﻲ ﻋﺮﻑ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻤﺠﺘﻤﻊ ﻳﺠﻌﻠﻚ ﺇﻧﺴﺎﻧﺎ ﻏﺮﻳﺒﺎ .. ﻣﺴﺘﻘﺒﻠﻪ ﻣﺠﻬﻮﻝ ..ﻛﻼﻣﻪ ﻏﻴﺮ ﻣﺮﻏﻮﺏ .. ﻭﺣﺎﺿﺮﻩ ﻣﻨﺒﻮﺫ ..  فالجامعات المغربية يتوافد عليها اكبر عدد من الطلاب اللذين اجتهدوا كثيرة في مرحلة الثانوية فالولوج الى الجامعات اصبح يشكل للطالب مرحلة انتقالية قد تأخذ به الرياح الجامعية الى ما يسمى بالإلحاد وهو ظاهرة كبيرة تكاثرت في الآونة الاخيرة و تشكل خطرا كبيرا على الشباب
و يرى الكثيرون الى ان هذا التغير في المعتقدات الدينية يرجع الى انعدام المؤهلات و شروط الأساسية للدراسة في الجامعة بالاضافة الى انك  ﺗﺪﺭﺱ ﻓﻲ ﺟﺎﻣﻌﺎﺕ ﻗﺪﻣﺖ ﻓﻴﻬﺎﺍﻟﺤﺮﻛﺔ ﺍﻟﻄﻼﺑﻴﺔ ﻭ ﺍﻭﻃﻢ ﺗﻀﺤﻴﺎﺕ ﺟﺴﺎﻡ ﻣﻦ ﺍﺟﻞ ﻣﺠﺎﻧﻴﺘﻬﺎ ﻭ ﻣﻦ ﺍﺟﻞ ﺗﻌﻠﻴﻢ ﺷﻌﺒﻲ ﻋﻠﻤﻲ ﻭ ﻣﻮﺣﺪ  ﻳﻌﻨﻲ ﺍﻥ ﺗﺠﺒﺮ ﻋﻠﻰ ﺣﻔﻆ ﺩﺭﻭﺱ ﻻ ﻋﻼﻗﺔ ﻟﻬﺎ ﺑﺎﻟﻌﺼﺮ ﺍﻟﺬﻱ ﺗﻨﺘﻤﻲ ﺇﻟﻴﻪ ، ﻭ ﺍﻥ ﺗﺠﺪ ﻧﻔﺴﻚ ﻣﺮﻏﻤﺎ ﻋﻠﻰ ﺍﺟﺘﻴﺎﺯ ﺍﻻﻣﺘﺤﺎﻧﺎﺕ دون ان ننسى انه ﻻ ﻋﺠﺐ ﺃﻥ ﺗﺠﺪ ﻧﻔﺴﻚ ﺑﻌﺪ ﺍﻧﻘﻀﺎﺀ ﺳﻨﻮﺍﺕ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺔ ﺍﻟﺠﺎﻣﻌﻴﺔ ﻗﺪ ﺃﺻﺒﺖ ﺑﺴﻮﺀ ﺍﻟﺘﻐﺬﻳﺔ
غير ان الكثير من الطلاب يرون بان الجامعة كانت و لازالت قادرة على انتاج طلاب ذو كفائة عالية و النجاح في الحياة الدراسة بها والتي تعتبر مسلكا يؤهل ذاك الطالب للوصول الى الحياة المهنية لان الجامعة كانت في الماضي القريب تنتج باحثين و علماء استطاعوا فرض أفكارهم و النجاح في مسيرتهم الدراسية
لكن نسبة الطلاب التي تأخذ بعين الاعتبار هذا المعطى أصبحت ضئيلة مما آذى بمعظم الطلاب اللذين فظلوا الجوء الى حل اخر و هو الولوج للمدارس الخاصة نظرا لما أصبحت تقدمه من خدمات عالية الجودة منها التكوين الجيد المرافقة الممتازة بالاضافة الى نجاح شبه مضمون طوال سنوات الدراسة كلها معطيات جعلت الطالب المغربي اصبح مرغما للولوج الى هاته المدارس ﺃﻧﺖ ﻻ ﺗﻌﺮﻑ ﻫﻞ ﺳﺘﺼﻞ ﺑﺪﺭﺍﺳﺘﻚ ﺇﻟﻰ ﺑﺮ ﺍﻷﻣﺎﻥ .. ﺃﻡ ﺇﻟﻰ ﺃﺣﻀﺎﻥ ﺍﻟﺒﻄﺎﻟﺔ ...
#الطريق_نحو_الباكلوريا

handicap et santé

handicap et santé

handicap et santé

Principaux faits

  • Plus d’un milliard de personnes, c’est-à-dire environ 15% de la population mondiale, présentent une forme ou une autre de handicap.
  • Entre 110 et 190 millions de personnes adultes ont des difficultés importantes sur le plan fonctionnel.
  • La fréquence du handicap augmente en raison du vieillissement de la population et de l’augmentation des maladies chroniques, entre autres causes.
  • Les personnes handicapées ont moins accès aux services de santé et ont donc des besoins en soins de santé qui ne sont pas satisfaits.

Handicap et santé

La Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (ICF) définit le handicap comme un terme générique pour les déficiences, les limitations de l’activité et restrictions à la participation. Le handicap est l’interaction entre des sujets présentant une affection médicale (paralysie cérébrale, syndrome de Down ou dépression) et des facteurs personnels et environnementaux (par exemple attitudes négatives, moyens de transport et bâtiments publics inaccessibles, et soutiens sociaux limités).
On estime que plus d’un milliard de personnes vivent avec une forme ou une autre de handicap. Cela représente environ 15% de la population mondiale. Entre 110 millions (2,2%) et 190 millions (3,8%) de personnes âgées de plus de 15 ans présentent des difficultés fonctionnelles importantes. En outre, la fréquence du handicap est en partie majorée du fait de populations vieillissantes et de l’augmentation des maladies chroniques.
Le handicap est extrêmement divers. Si certaines affections associées au handicap entraînent une santé fragile et des besoins de soins de santé importants, d’autres non. Mais toutes les personnes handicapées ont les mêmes besoins de soins de santé généraux que tout un chacun, et doivent donc avoir accès aux services de soins de santé courants. L’article 25 de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées renforce les droits de ces dernières afin qu’elles atteignent la qualité de soins la plus élevée sans discrimination.

Soins de santé non satisfaits

Les personnes handicapées indiquent rechercher davantage de soins de santé que les autres et avoir davantage de besoins non satisfaits. Par exemple, une enquête récente portant sur les personnes ayant des troubles mentaux importants a montré qu’entre 35% et 50% d’entre elles dans les pays développés et entre 76% et 85% d’entre elles dans les pays en développement n’ont reçu aucun traitement au cours de l’année précédant l’enquête.
La promotion de la santé et les activités de prévention visent rarement les personnes handicapées. Par exemple, les femmes handicapées ont moins de dépistage du cancer du sein et du cancer du col utérin que les autres. Les personnes qui souffrent de déficits intellectuels et de diabète sont moins susceptibles d’être soumises à des vérifications de leur poids. Les adolescents et les adultes handicapés sont davantage susceptibles d’être exclus des programmes d’éducation sexuelle.

Particulièrement vulnérables face aux carences des services de santé

Les personnes handicapées sont particulièrement vulnérables aux carences des services de soins de santé. Selon le groupe et l’endroit où elles se trouvent, les personnes handicapées peuvent être plus vulnérables à des affections secondaires, à des comorbidités, aux affections liées à l’âge, à des comportements à risque, et ont des pourcentages de décès prématurés plus élevés.
Affections secondaires
Les affections secondaires se produisent en plus d’un problème de santé existant (et y sont liées) et sont à la fois prévisibles et évitables. On peut citer par exemple les escarres, les infections des voies urinaires, l’ostéoporose et la douleur.
Comorbidité
La comorbidité fait référence aux affections qui se développent en plus d’une affection primaire associée au handicap (et sans lien avec elle). Par exemple, la prévalence du diabète chez les schizophrènes est d’environ 15%, contre 2% à 3% dans la population générale.
Affections liées à l’âge
Le processus de vieillissement de certains groupes de personnes handicapées commence plus tôt que la normale. Par exemple, certaines personnes qui souffrent d’incapacités du développement montrent des signes de vieillissement prématuré au cours de la quarantaine ou de la cinquantaine.
Comportements à risque
Certaines études ont indiqué que les personnes handicapées ont des taux de comportement à risque plus élevés: tabagisme, mauvaise hygiène alimentaire et inactivité physique.
Taux de décès prématurés plus élevés
Les taux de mortalité des personnes handicapées varient en fonction de l’affection. Mais une étude réalisée au Royaume-Uni a permis de constater que les personnes souffrant de troubles mentaux et de déficits intellectuels ont une espérance de vie inférieure.

Obstacles aux soins de santé

Les personnes handicapées rencontrent toute une série d’obstacles lorsqu’ils essaient d’accéder aux soins de santé, à savoir:
Des coûts prohibitifs
L’accessibilité économique des services de santé et celle du transport sont les deux principales raisons qui font que les personnes handicapées ne reçoivent pas les soins de santé nécessaires dans les pays à revenu faible – 32% à 33% des personnes non-handicapés n’ont pas les moyens de s’offrir des soins de santé, contre 51% à 53% des personnes handicapées.
Offre limitée des services
Le manque de services appropriés pour les personnes handicapées est un obstacle important aux soins qui les concernent. Par exemple, une recherche menée dans les États de l’Uttar Pradesh et du Tamil Nadu en Inde a permis de constater qu’après le coût, le manque de services dans ces zones était le deuxième obstacle le plus important à l’utilisation des centres de santé.
Obstacles physiques
L’inaccessibilité des bâtiments (hôpitaux, centres de santé), du matériel médical, une mauvaise signalisation, l’étroitesse des encadrements de portes, la présence de marches à l’intérieur du bâtiment, des installations sanitaires inadaptées et l’inaccessibilité des parkings créent des obstacles pour se rendre dans les centres de soins de santé. Par exemple, les femmes à mobilité réduite ne sont souvent pas en mesure d’avoir accès au dépistage du cancer du sein et du cancer du col utérin parce que la hauteur des tables d’examen n’est pas adaptable et que le matériel de mammographie n’est prévu que pour les femmes qui peuvent se tenir debout.
Compétences et connaissance insuffisantes des agents de santé
Les personnes handicapées sont 2 fois plus nombreux à signaler qu’ils ont trouvé insuffisantes les compétences des prestataires de soins de santé pour répondre à leurs besoins, quatre fois plus nombreux à signaler avoir été maltraités et presque trois fois plus nombreux à signaler s’être vu refuser des soins.

Surmonter les obstacles empêchant l’accès aux soins de santé

Les gouvernements peuvent améliorer la situation sanitaire des personnes handicapées en améliorant l’accès à des services de santé de qualité, d’un coût abordable, faisant le meilleur usage possible des ressources disponibles. Comme plusieurs facteurs interagissent pour empêcher l’accès aux soins de santé, des réformes sont nécessaires dans toutes les composantes du système de soins de santé qui interagissent.
Politique et législation
Évaluer les politiques et services existants, recenser les priorités pour réduire les inégalités de santé et prévoir des améliorations au niveau de l’accès et de l’inclusion. Procéder aux modifications nécessaires pour satisfaire à la Convention des Nations Unies. Fixer des normes de soins de santé pour les soins aux personnes handicapées, assorties de mécanismes de contrôle de leur application.
Financement
Là où l’assurance-maladie privée domine le financement des soins de santé, veiller à ce que les personnes handicapées soient couvertes et envisager des mesures pour rendre les primes abordables. Veiller à ce que les personnes handicapées bénéficient en toute équité des programmes de soins de santé publique. Utiliser des mesures d’incitation financière pour encourager les prestataires de soins de santé à rendre les services accessibles et à fournir des évaluations, un traitement et un suivi complets. Étudier les possibilités de réduire ou d’éliminer les paiements directs pour les personnes handicapées qui n’ont pas d’autre moyen de financer les services de soins de santé.
Prestations de services
Assurer toute une série de modifications et d’ajustements (raisonnables) pour faciliter l’accès aux services de soins de santé. Par exemple, en modifiant l’aménagement des dispensaires pour que les personnes à mobilité réduite puissent y avoir accès, ou en communiquant des informations sanitaires sous des formes accessibles, par exemple en Braille. Donner aux personnes handicapées les moyens de maximiser leur santé en leur fournissant des informations, une formation et un soutien par des pairs. Promouvoir la réadaptation à assise communautaire pour faciliter l’accès des personnes handicapées aux services existants. Identifier les groupes qui nécessitent d’autres modèles de prestation de services, par exemple des services ciblés ou une coordination des soins pour améliorer l’accès aux soins de santé.
Ressources humaines
Intégrer un enseignement sur le handicap dans le programme d’études et la formation continue de tous les professionnels de santé. Former des agents communautaires pour qu’ils puissent jouer un rôle dans les services de soins de santé préventifs. Fournir des lignes directrices reposant sur des bases factuelles pour l’évaluation et le traitement.
Données et recherche
Inclure les personnes handicapées dans la surveillance des soins de santé. Mener davantage de recherche sur les besoins et les résultats sanitaires des personnes handicapées, ainsi que les obstacles auxquels ils se heurtent.

Action de l’OMS

Pour pouvoir améliorer l’accès aux services de santé des personnes handicapées, l’OMS:
  • guide et soutient les États Membres afin de mieux les sensibiliser aux problèmes du handicap et agit en faveur de l’inclusion du handicap en tant que composante des politiques et programmes nationaux de santé;
  • facilite la collecte des données et la diffusion des données et informations liées au handicap;
  • développe des outils normatifs, notamment des lignes directrices pour renforcer les soins de santé;
  • renforce les compétences des responsables de l’élaboration des politiques de santé et des prestataires de services;
  • favorise l’extension de la réadaptation à assise communautaire;
  • encourage les stratégies visant à faire en sorte que les personnes handicapées connaissent bien leurs propres affections et à ce que le personnel de soins de santé soutienne et protège les droits et la dignité des personnes handicapées.

les infections sexuellement transmissibles

 les infections sexuellement transmissibles

Principaux faits

  • Chaque jour, plus d’un million de personnes contractent une infection sexuellement transmissible (IST).
  • On estime que, chaque année, 357 millions de personnes contractent l’une des quatre IST suivantes : chlamydiose, gonorrhée, syphilis ou trichomonase.
  • Plus de 500 millions de personnes sont atteintes du virus responsable de l’herpès génital (HSV2).
  • Plus de 290 millions de femmes souffrent d’une infection à papillomavirus humain (VPH).1
  • Dans la majorité des cas, les infections sexuellement transmissibles sont asymptomatiques ou s’accompagnent de symptômes bénins qui ne sont pas reconnus comme ceux d’une IST.
  • Les infections comme l’herpès génital (HSV de type 2) et la syphilis augmentent le risque de contracter le VIH.
  • Plus de 900 000 femmes enceintes ont été infectées par la syphilis en 2012 ce qui a provoqué des complications dans 350 000 cas pouvant aller jusqu’à des mortinaissances.2
  • Dans certains cas, les IST peuvent avoir de graves conséquences sur la santé reproductive allant au-delà des conséquences immédiates, telles que la stérilité, ou la transmission des infections de la mère à l’enfant.
  • La résistance aux médicaments, en particulier ceux contre la gonorrhée, est une menace majeure pour la réduction de l’impact des IST dans le monde.

Que sont les infections sexuellement transmissibles et comment se transmettent-elles?

On connaît plus d’une trentaine de bactéries, virus et parasites qui se transmettent par voie sexuelle. Pour la plus grande part, l’incidence des maladies sexuellement transmissibles est liée à 8 de ces agents pathogènes. Sur ces 8 infections, 4 peuvent être guéries la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase. Les 4 autres sont des infections virales incurables: l’hépatite B, le virus de l’herpès (herpes virus simplex ou HSV), le VIH, et le papillomavirus humain (VPH).
Les traitements peuvent atténuer ou modifier les symptômes ou la maladie dus aux infections virales dont on ne peut pas guérir.
Les infections sexuellement transmissibles se transmettent principalement par contact cutané lors d’un rapport sexuel, vaginal, anal ou oral. Elles peuvent aussi se propager par d’autres voies, comme les transfusions sanguines. Un grand nombre d’IST, notamment la chlamydiose, la gonorrhée, l’hépatite B primaire, l’infection à VIH et la syphilis, se transmettent aussi de la mère à l’enfant pendant la grossesse et à l’accouchement.
On peut avoir contracté une IST sans présenter pour autant de symptômes apparents. Parmi les symptômes les plus courants des MST figurent les pertes vaginales, les écoulements urétraux ou brûlures chez l’homme, les ulcérations génitales et les douleurs abdominales.

Ampleur du problème

Les IST ont de profondes répercussions sur la santé sexuelle et reproductive dans le monde.
Chaque jour, plus d’un million de personnes contractent des infections sexuellement transmissibles. On estime que, chaque année, 357 millions de personnes contractent l’une des 4 IST suivantes: chlamydiose (131 millions), gonorrhée (78 millions), syphilis (5,6 millions) et trichomonase (143 millions). Plus de 500 millions de personnes vivent avec une infection par le HSV (herpès). À tout moment, plus de 290 millions de femmes ont une infection à VPH, l’une des IST les plus courantes.
Outre leurs conséquences immédiates, les IST peuvent avoir de graves effets.
  • Certaines IST, comme l’herpès et la syphilis, peuvent multiplier au moins par 3 le risque de contracter le VIH.
  • La transmission d’une IST de la mère à l’enfant peut entraîner une mortinaissance, un décès néonatal, un faible poids de naissance, une septicémie, une pneumonie, une conjonctivite du nouveau-né ou des malformations congénitales. Plus de 900 000 femmes enceintes ont été infectées par la syphilis en 2012 ce qui a provoqué des complications dans 350 000 cas pouvant aller jusqu’à des mortinaissances.
  • L’infection à VPH est responsable chaque année de 528 000 cas de cancer du col de l’utérus entraînant 266 000 décès.
  • Les IST comme la gonorrhée et la chlamydiose sont des causes majeures d’inflammation pelvienne et de stérilité.

Prévention des IST

Conseil et approches comportementales

Les interventions comportementales et de conseil permettent d’assurer une prévention primaire des IST (y compris du VIH) et des grossesses non désirées. On peut citer:
  • une éducation sexuelle complète et des conseils avant et après le dépistage des IST et notamment du VIH;
  • des conseils sur les rapports protégés/la réduction des risques, ainsi que la promotion de l’utilisation du préservatif;
  • des interventions ciblant les populations vulnérables et les plus concernées, comme les adolescents, les travailleurs du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et les consommateurs de drogues injectables; et
  • Les actions éducatives et le conseil adaptés aux besoins des adolescents.
En outre, les activités de conseil peuvent améliorer la capacité qu’ont les gens de reconnaître les symptômes des IST et accroître la probabilité qu’ils consultent ou encouragent un partenaire sexuel à le faire. Malheureusement, l’insuffisance des connaissances du public et de la formation des agents de santé, de même que la stigmatisation fréquente dont les IST font depuis longtemps l’objet, sont autant d’obstacles à un recours plus large et efficace à ces interventions.

Méthodes mécaniques

Lorsqu’ils sont utilisés correctement et avec constance, les préservatifs constituent l’une des méthodes de protection les plus efficaces contre les IST, y compris le VIH. Les préservatifs féminins sont efficaces et sûrs, mais ne sont pas aussi largement employés par les programmes nationaux que leurs équivalents masculins.

Diagnostic des IST

Les tests diagnostiques fiables sont d’un usage généralisé dans les pays à revenu élevé. Même s’ils sont particulièrement utiles pour le diagnostic des infections asymptomatiques, il est rare qu’ils soient disponibles dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Lorsqu’ils le sont, ils restent d’ordinaire coûteux et inaccessibles d’un point de vue géographique, et, pour recevoir les résultats, les patients doivent attendre longtemps ou retourner dans l’établissement du test. Le suivi des cas peut en pâtir, comme les soins ou le traitement qui peuvent être incomplets.
Actuellement, le dépistage de la syphilis et pour le VIH sont les seuls tests rapides et abordables disponibles pour détecter une IST. Le test de la syphilis est déjà utilisé dans certains environnements où les ressources sont limitées. Il est fiable, facile à administrer avec une formation minimale, et les résultats peuvent être obtenus en 15 à 20 minutes. Il a été prouvé que les tests de dépistage rapide de la syphilis permettaient d’augmenter le nombre de femmes enceintes dépistées pour cette maladie. Des efforts accrus doivent néanmoins être déployés dans les pays à revenu faible et intermédiaire pour que toutes les femmes enceintes en bénéficient.
Des tests de dépistage rapide d’autres IST sont en cours de mise au point; ils pourraient améliorer le diagnostic et le traitement des IST, en particulier là où les ressources sont limitées.

Traitement des IST

On dispose actuellement de traitements efficaces pour plusieurs IST.
  • On peut généralement guérir 3 IST bactériennes (chlamydiose, gonorrhée et syphilis) et une IST d’origine parasitaire (trichomonase) à l’aide d’antibiothérapies à dose unique.
  • Les médicaments les plus efficaces pour le traitement de l’herpès et de l’infection à VIH sont des antiviraux qui, bien qu’ils ne puissent guérir la maladie, peuvent en moduler l’évolution.
  • Les immunomodulateurs (interférons) et les médicaments antiviraux peuvent aider à combattre le virus de l’hépatite B et ralentir les dommages hépatiques.
Ces dernières années, la résistance aux antibiotiques s’est développée rapidement pour certaines IST (gonorrhée en particulier), limitant ainsi les options de traitement. L’apparition d’une perte de sensibilité du gonocoque face à l’option thérapeutique de dernière intention (céphalosporine par voie orale et parentérale), associée à une résistance déjà démontrée à certains agents antimicrobiens comme les pénicillines, les sulfonamides, les tétracyclines, les quinolones et les macrolides, font de N. gonorrhoeae une bactérie multirésistante. Bien que cela soit moins courant, on peut aussi observer une résistance antimicrobienne pour d’autres IST, ce qui rend indispensables la prévention et le traitement rapide.

Prise en charge des cas d’IST

Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, on s’appuie sur l’identification de signes et symptômes cohérents et facilement reconnaissables pour orienter le traitement, sans recourir à des tests en laboratoire. C’est ce qu’on appelle la prise en charge syndromique. Cette méthode, qui se fonde souvent sur des algorithmes cliniques, permet aux personnels de santé de diagnostiquer une infection spécifique sur la base des syndromes observés (par exemple des pertes vaginales, des écoulements urétraux, des ulcérations génitales, des douleurs abdominales).
La prise en charge syndromique est simple et permet de mettre en place un traitement le jour même, tout en évitant les tests diagnostiques qui sont soit coûteux soit indisponibles. Cette approche fait toutefois abstraction des infections qui n’entraînent aucun syndrome, soit la majorité des cas d’IST dans le monde.

Vaccins et autres interventions biomédicales

On dispose de vaccins sûrs et très efficaces contre deux IST: l’hépatite B et l’infection à VPH. Ces vaccins représentent une avancée majeure en matière de prévention des IST. Le vaccin contre l’hépatite B figure dans les programmes de vaccination du nourrisson de 93% des pays. Il a déjà permis d’éviter quelque 1,3 million de décès imputables à une maladie chronique du foie ou au cancer.
Le vaccin anti-VPH est disponible dans le cadre des programmes de vaccination systématique de 65 pays (pour l’essentiel à revenu élevé ou intermédiaire). En parvenant à une couverture vaccinale de 70%, la vaccination contre le VPH permettrait d’éviter la mort de plus de 4 millions de femmes au cours des 10 prochaines années dans les pays à revenu faible ou intermédiaires, où l’on observe la plupart des cas de cancer du col de l’utérus.
La recherche sur les vaccins contre le virus de l’herpès et le VIH a bien progressé, la phase clinique ayant débuté pour plusieurs vaccins candidats. La recherche sur les vaccins contre la chlamydiose, la gonorrhée, la syphilis et la trichomonase est moins avancée.
D’autres interventions biomédicales permettent de prévenir certaines IST, comme la circoncision masculine et l’utilisation d’antimicrobiens.
  • La circoncision masculine permet de réduire d’environ 60% le risque de contracter l’infection à VIH lors de rapports hétérosexuels et assure une certaine protection contre d’autres IST, comme le virus de l'herpès et l’infection à VPH.
  • Le gel de ténofovir, utilisé comme agent antimicrobien par voie vaginale, n’a pas donné de résultats clairs en termes de prévention de l’infection à VIH, mais il a montré une certaine efficacité contre le HSV-2.

Les efforts déployés actuellement pour freiner la propagation des IST sont insuffisants

Il est difficile de changer les comportements
Malgré les efforts considérables déployés en vue de recenser des interventions simples pour réduire les comportements sexuels à risque, il reste difficile de changer les comportements. Les recherches ont démontré qu’il fallait cibler des populations avec soin, puis fréquemment les consulter et les associer aux processus de conception, de mise en œuvre et d’évaluation.
Les services de santé pour le dépistage et le traitement des IST restent insuffisants
Les personnes qui veulent être dépistées et traitées pour une IST sont confrontées à un grand nombre de problèmes, dont la rareté des ressources, la stigmatisation, la mauvaise qualité des services et l’inexistence ou l’insuffisance du suivi des partenaires sexuels.
  • Dans de nombreux pays, les services relatifs aux IST sont fournis séparément et ne sont pas disponibles dans le cadre des soins de santé primaires, de la planification familiale ou d’autres services de santé classiques.
  • Souvent, les services sont incapables de dépister les infections asymptomatiques, manquent de personnel qualifié, de moyens de laboratoire et d’un approvisionnement suffisant en médicaments appropriés.
  • Les populations marginalisées qui connaissent les taux d’IST les plus élevés (comme les travailleurs du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, les consommateurs de drogues injectables, les détenus, les populations mobiles et les adolescents) ont rarement accès à des services de santé adaptés.

L’action de l’OMS

L’OMS élabore des normes et des critères pour le traitement et la prévention des IST, renforce les systèmes de surveillance et de suivi, y compris concernant la gonorrhée résistante aux médicaments, et oriente le programme mondial de recherche sur les IST.
Nos activités sont guidées par la Stratégie mondiale du secteur de la santé contre les infections sexuellement transmissibles 2016-2021 par l'Assemblée mondiale de Santé en mai 2016 ainsi que par la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l’enfant, établie sous les auspices du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, qui souligne la nécessité d’un ensemble intégré et complet d’interventions essentielles, notamment en matière d’information et de services pour la prévention du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles. L'Assemblée mondiale de Santé a adopté 2 autres stratégies mondiales en mai 2016: l'une contre le VIH et l'autre contre l'hépatite virale.
L’OMS collabore avec les pays pour:
  • développer les services efficaces de lutte contre les IST, notamment:
    • le conseil et la prise en charge des cas;
    • le dépistage et le traitement de la syphilis, en particulier chez la femme enceinte;
    • la vaccination contre l’hépatite B et le VPH;
  • promouvoir des stratégies visant à accroître l’impact de la prévention des IST, notamment:
    • l’intégration des services de lutte contre les IST dans les systèmes de santé existants;
    • la promotion de la santé sexuelle;
    • l’évaluation de la charge des IST;
    • le suivi et la riposte face à la résistance des agents pathogènes responsables des IST aux antimicrobiens;
  • favoriser la mise au point de nouvelles technologies pour la prévention des IST, telles que:
    • les tests de diagnostic sur le lieu de soins;
    • des médicaments supplémentaires contre la gonorrhée;
    • les vaccins contre les IST et les autres interventions biomédicales.